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Ma friponne,

Ma friponne me gratte du fric, aux puces elle s’achète des fripes.
C’est chic de porter du Givenchy, un textile des années seventies.
Elle s’habille, me déshabille, je vais perdre ma chemise.
Ma friponne passe et repasse, me harcèle pour que je cède.
Je dois lui construire d’autres placards, pour que s’entasse son petit bazar.
Elle s’installe, il est trop tard, j’ai perdu l’espace vitale.

Refrain :

Mais moi dans les années soixante dix,
je marchais à peine, j’étais en slip.
La différence avec aujourd’hui,
c’est qu’il y a cette fille qui me fait courir.



Ma friponne a des copines, qui défilent et se faufilent.

C’est chic d’avoir une amie qui chine, les textiles des années seventies.
Cette chipie revend ses fripes, multiplie trois fois leurs prix.
Ma friponne se sent coupable, elle m’approche et me désape.
Je vais terminer dans de beaux draps, c’est toujours comme ça entre elle et moi.
Elle s’habille, me déshabille, je perds plus que ma chemise.

Refrain :

Mais moi dans les années soixante dix,
je marchais a peine, j’étais en slip.
La différence avec aujourd’hui,
c’est qu’il y a cette fille qui me fait courir.



Stéphane Lange.

©2007. Tous droits réservés par Stéphane Lange.



© 2013 Stéphane LANGE. All rights reserved.

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